OST de l’année

Si cette année était un film. Alors ces chansons feraient partie de sa bande originale.

Überlin – REM (THE chanson de mon année. Je l’ai écoutée tellement, tellement de fois. Je sais que je ne pourrai jamais l’écouter sans penser à mon année aux USA)

A Real Hero – College feat  Eletric Youth

Little Einsteins opening (un des dessins animés préférés des enfants)

Marchin On – OneRepublic

Blackie’s Dead –

Jar of Hearts – glee version (chanson préférée de Jason, il la connait par coeur et l’adore)

Good Life – One Republic (SF version) (impossible de trouver la version dont je parle sur youtube ou n’importe quel site d’écoute/téléchargement (légal). C’est la version qui passe à la radio. Au lieu de dire « colorado », ils disent « san francisco)

Sweet Disposition – The Tremper Trap

Dirty Harry – Gorillaz

Eclipe (all yours) – Metric

Johnny and Mary – Placebo (dès les premières notes les grosses crient à chaque fois « C’EST JOHNNY AND MARY!! »… ils adorent Placebo maintenant)

California Gurls – Katy Perry

Teenage Dream – Katy Perry ou Darren Criss

Somewhere only we know – Keane

Nightcall – Kavinsky (« c’est la chanson du robot, c’est la chanson du robot!!! »)

Dépression n°7 – Raphaël (« charlotte, c’est ton chanteur français préféré! c’est mon préféré à moi aussi!)

Voyages

Salt Lake City/Park City – Utah

SeattleWashington

ChicagoIllinois

OrlandoFlorida

New York CityNew York

Long IslandNew York

Los AngelesCalifornia

Las VegasNevada

Grand CanyonNevada

Death ValleyCalifornia

MauiHawaii

CaboMexico

Et bien sûr, San Francisco et ses environs! Je ne serais même pas allée visiter Sacramento qui est pourtant assez proche de chez moi et c’est tout de même la Capitale!

Je suis vraiment satisfaite de ce petit bilan. J’aurai beaucoup voyagé durant cette année, découvert plein de villes, d’endroits incroyables. Je suis tombée amoureuse de certains endroits et adorerait y retourner pour plus longtemps (ex: Chicago). Il y a bien sûr encore pas mal d’endroits que j’aurais vraiment aimé visiter si j’avais eu plus de temps et plus d’argent comme le Canada et surtout Montréal (bon ok on sort direct des States…) l’Utah (le désert), la Nouvelle Orléans, la Louisiane, Washington D.C., San Diego, Philadelphie, Boston, le Texas (alors qu’il y a seulement quelques mois je disais que je n’avais pas envie d’y aller, je me dis maintenant que ça doit être sympa d’y faire un tour) mais ce sera pour la prochaine fois que je viendrai (:

Big Jet Plane

Moi qui n’avais pris l’avion que pour un aller-retour Nancy-Cannes quand j’avais environs 8 ans, on peut dire que j’ai fait du chemin depuis.

Dans la série des bilans utiles & inutiles, voici celui de mes vols (en avion donc) (et non je ne compte pas en aller-retour, je compte au nombre de décollages) :

Paris CDG – Frankfort

Frankfort – Newark

New York JFK – San Francisco SFO

SFO – Salt Lake City

Salt Lake City – SFO

SFO – Seattle SEATAC

SEATAC – SFO

SFO – Los Cabos

Los Cabos – SFO

SFO – Atlanta

Atlanta – Orlando

Orlando – JFK

New York – SFO

SFO-  Chicago

Chicago – SFO

Oakland – Maui (hawaii)

Maui (hawai) – Oakland

SFO – LAX

LAX – SFO

SFO – Paris CDG

Et donc un total de 20 fois! Fiouh!

Random Facts

Faits divers et variés sur tout et n’importe quoi qui m’auront marqué durant mon année aux Etats-Unis (liste non exhaustive, je rajouterai peut être quelques petites choses et vous êtes aussi les bienvenus à faire des ajouts!):

• Les américains sont très accueillants et chaleureux de base. Que ce soit dans la rue, dans les magasins, en voiture; les gens sont polis, souriants et tu n’entends jamais personne râler. Le plus flagrant c’est dans les magasins : les vendeurs sont super sympas, et papotent avec toi et beaucoup te parlent comme si t’étais leur meilleur pote. Le problème, c’est que tout ça n’est qu’apparences, le contact ne vont pas plus loin. Je me souviendrai toujours de Drea me disant durant ma dernière semaine « Tu verras que tout le monde va être très gentil et te demander comment tu vas. Dis que tu vas bien, même si ce n’est pas le cas, parce qu’ils s’en foutent de ta réponse, c’est juste par habitude qu’ils vont te demander ». Ah bon. Je trouve les trouve donc un peu hypocrites mais après tout, qu’est-ce que t’en as à faire que la caissière du Safeway n’en ai rien à secouer de ta petite vie? C’est toujours mieux qu’une qui fait la gueule et ne te dit même pas bonjour (oui oui, je vise la France)

• Les taxes ne sont pas incluses dans le prix affiché en magasin. Ce qui fait que tu payeras toujours plus que ce qui est affiché, et ça te vaudra beaucoup de mauvaises surprises. Le montant des taxes varient suivant les Etats et certains, comme l’Oregon, n’ont pas de taxes! (en Californie la taxe est à 8,6%)

• Au cinéma il y a bien plus de bandes annonces que de pubs. Avant le début de la séance, pour ceux qui sont en avances, l’écran diffusent des pubs et mini documentaires. Lorsqu’il est l’heure de commencer la séance, ils lancent les bandes annonces (minimum 4). Le cliché de l’américain bruyant et chiant au cinéma est faux. Je n’ai jamais eu à faire à des personnes bruyantes depuis que je suis ici (ça change de l’UGC…)

• Autre fait en rapport avec le cinéma : le popcorn est salé et tu peux y ajouter du beurre. Pas de Pop Corn sucré aux US (sauf en supermarché)

• L’américain est adepte du concept « to go » càd à emporter. Vous êtes je suis sûre familiers avec le fait qu’ils adorent se promener avec leur cup de café à la main, et tout est fait pour que cette habitude ne soit pas contraignante à leur quotidien. Il y a des pose-gobelets partout : dans les voitures, au cinéma, sur les cadis… Outre le café et les fast-food il est aussi possible de prendre manger à emporter dans 99% des restaurants. Je ne parles pas là des doggy bags, merveilleuse invention (petite boite dans laquelle tu peux demander au serveur de mettre les restes de ton repas au restaurant pour pouvoir le finir plus tard à la maison). Il est normal et commun d’entrer dans un restaurant lambda et demander un plat à emporter. (j’en aurai bien profité chez mon Thai du coin)

• Les bus de transport en commun sont équipés de portes vélos (à l’avant en général) et sont tous construits pour que des personnes handicapées en fauteuil roulant puissent les utiliser (les bus pas les portes vélos). Et tu tires un fil en plastique pour demander un arrêt. Il te faut le montant exacte du ticket parce qu’ils ne rendent pas la monnaie.

• Les gens ne rangent pas les cadis de supermarché. Ils les laissent sur le parking après avoir mis leurs courses dans leur voiture.

• On ne te regardera pas bizarrement si tu vas au Starbucks ou au supermarché en pyjama.

• Tout est évidemment plus gros mais pas non plus énormissime (sauf dans le middle west, l’amérique profonde)

• Pourboire obligatoire. Tu donnes un pourboire à : un serveur, ta coiffeuse, ton esthéticienne, une guide touristique, un livreur, un chauffeur de navette… bref, toute personne à ton service. Lorsque tu payes avec ta carte bleue, en dessous du montant il y a un espace pour le montant du « tip » (pourboire) et en dessous pour le total. Tu ne donnes pas un pourboire que si tu es satisfait du service ou pour faire plaisir. Non, tu donnes un pourboire parce que tu es obligé, qu’il est attendu. C’est d’ailleurs pour ça que ces personnes sont aussi peu payées : les patrons comptent les pourboires comme faisant partie intégrante de la paye et donc se permettent de ne donner qu’un salaire fixe très bas.

• Beaucoup de maisons de personnes aisées sont occupées d’un évier « crusher ». Il y a dans le tuyau un ‘truc’ qui broie ce que tu y mets dedans. Plus besoin de vider les assiettes dans la poubelle avant de les laver, tu mets tout dans l’évier et tu broies!

• Tu peux tourner à droite au feu rouge (ô comme j’aime cette loi)

• Au restaurant, la première chose qu’un serveur fait après t’avoir donné le menu est de te donner un verre d’eau (avec glaçons et souvent avec rondelle de citron). Au contraire des restaurant français, pas besoin de demander une carafe d’eau ou qu’un te resserve, les serveurs viennent d’eux même dès que ton verre commence à se vider. Il y a des serveurs spécial « eau » dont le travail et de garder un oeil sur les verres des clients et les remplir dès qu’ils commencent à se vider.

• Ils mettent une tonne de glaçons dans toutes les boissons.

• Dans les fast-foods, c’est toi qui t’occupe de ta boisson. On te donne ton verre et tu vas à la fontaine, choisi ton soda et te sers. Libre à toi de te resservir plusieurs fois. Il y aussi un système de numéro. Tout est fait à la demande et donc lorsque tu commandes, on te donne un numéro qu’on appellera une fois que c’est prêt.

• Les portions de nourriture dans les restaurants sont impressionnantes. Par exemple, au chinois, si tu commande un plat de viande/légume, on te donne littéralement un plat et non pas une assiette, que tu peux partager avec toute la tablée! Pas étonnant qu’ils ne mangent pas entrée/plat/dessert comme nous.

• Il y a tout le temps des pubs à la TV. Et quand je dis tout le temps, je veux vraiment dire tout le temps! Prenez par exemple un épisode de How I Met your Mother ou The Big Bang Theory, qui ne durent que 20min. Il y a 4 ou 5 coupures de pubs! Au final, l’épisode dure 35min. En plus de ça, on ne te prévient pas quand ça coupe et quand ça redémarre, non non, ça se fait comme ça, d’un coup. Tout de suite après le générique pour les deux séries que j’ai cité. Plus jamais je me plaindrai des pubs françaises. Une coupure pour un épisode de série, ce n’est RIEN!

• Les toilettes ici sont un peu spéciales, surtout les publiques. En effet, il y a un espace assez conséquent entre la porte et le mur de la « cabine », ce qui fait que les personnes de l’autre côté peuvent très facilement te voir. La porte est quand à elle en général très haute donc pas très pratique non plus. Ajoutez à cela le fait que les toilettes américains sont remplis d’eau et vous avez de quoi faire vos besoins en toute discrétion!

• Il existe deux sortes de carte de crédit. « Credit Card » et « Debit Card ». La « credit card » fonctionne à crédit : tu reçois la facture à la fin du mois et tu payes. Pas besoin de code PIN. La « debit card » est l’équivalent de notre carte française, avec laquelle tu payes tout de suite et qui possède un code. Cependant, tu n’entres que rarement ton code au moment du payement, à moins de bien spécifier que c’est une « debit ». Tu te contente de « swiper » (glisser) ta carte toi même dans la machine et fuala. Par contre on te demande TOUJOURS de signer le ticket caisse (un pour le magasin/resto/etc; un pour toi)

• Environ 90% (estimation personnelle) des voitures n’ont pas d’essuie glace arrière et ça me perturbe. Je ne comprends vraiment pas pourquoi. C’est pourtant bien inutile un essuie-glace arrière quand il pleut/neige. C’est une des raisons pour lesquelles je n’aime pas conduire la Mini Cooper quand il pleut, au bout de 5min on ne voit plus rien.

• Les gens disent tous le temps leur prénom. Par ça j’entends que lorsque deux personnes ne se connaissent pas et se parlent, au Starbucks, un réparateur, peu importe, ils vont direct se dire « Salut, moi c’est Blahblah ». Je sais pas pourquoi mais ça me surprend à chaque fois.

• Ne jamais dire qu’on s’appelle Charlotte dans un Starbucks ou autre endroit où on te demande ton prénom. Pourquoi? Parce qu’ils ne comprennent pas ce que tu dis. Et lorsque par chance, ils comprennent, ils écrivent 95% du temps « Sharlot »…. hm…

• Pas besoin de te prendre la tête pour te débarrasser de ton sapin de Noël. Tu le laisse dans la rue devant chez toi et un camion spécial ramassage-broyage de sapins passe et s’en occupe pour toi.

Maintenant, des faits en rapport avec la vie Californienne (ils existent peut être certainement dans d’autres états mais je ne peux l’affirmer donc je me contente de parler de ce que je sais être véridique)

• La Californie se veut « eco-friendly » càd écologique. La quasi totalité des endroits publiques sont donc équipés de plusieurs poubelles différentes : le recyclable, le plastique et le « trash » (càd la nourriture etc, bref, tout ce qui ne se recycle pas). Beaucoup de magasins et cafés n’utilise que des produits bio dégradables.

• Ils se veulent écolo et pourtant, les américains sont les rois de l’emballage inutile! Les biscuits sont emballés dans du plastique, dans une petite boite, dans un plus grande boite et ainsi de suite. Beaucoup d’emballage qui ne sert absolument à rien donc.

• Pour continuer dans l’écolo et le bio, les Californiens mangent beaucoup, beaucoup de produits bios.

• Si vous êtes végétarien, vegan ou suivez un régime sans gluten, la Californie est l’Etat pour vous. Tous les restaurants proposent des plats végétariens, vegans, et sans gluten. Même les petits restaurant. Et on ne parle pas là d’une salade toute moche qui se bat avec deux tomates et une olive, non, il est bien question de vrais plats travaillés et de bonne qualité.

• A chaque fois que je vais chercher les petits à l’école ou que je vois les mamans de leurs amis je me dis que mince, les mamans californiennes, et surtout de Mill Valley (ville de riches) sont vraiment toutes super minces. Jamais tu ne devinerais qu’elles ont un bébé de 4 mois par exemple.

• En Californie tu mangeras les meilleurs sushis du monde (en dehors du Japon). Ils y sont LARGEMENT moins chers qu’en France et il y a le triple (si ce n’est plus) de choix. Si vous saviez comme ça va me manquer de ne pas manger de sushis régulièrement.

• Les californiens sont des gens relax, friendly (amicaux), souriant, helpful, généreux…

• Il est très rare de voir quelqu’un fumer. De la cigarette. De la Marijuana par contre, c’est très banale, personne ne te regardes de travers ou dit quelque chose. Va fumer une cigarette et tu verras les regards noirs qu’on te lancera. Ne prend pas la peine de te cacher pour fumer un joint, non non, dans la rue, dans un parc, peu importe, tout va bien.

• 90% (si ce n’est pas plus) des gens sont tatoués. Le tatouage ici est très banale et est vue d’une façon beaucoup moins conservatrice qu’en France. Un tatouage visible ne risque pas de te valoir un job par exemple (bon après faut voir le tatouage quand même…). C’est d’autant plus vrai à Hawai où je dirais 96% des gens sont tatoués, de partout. La France a franchement du progrès à faire là dessus

Bilan 11e mois

Dieu soit loué, ce 11e mois aura été bien plus rapide que le 10e.

Encore une fois, je me retrouve un peu perdue pour écrire ce bilan. Je ne vois plus vraiment l’intérêt d’écrire un bilan classique, puisque rien n’a réellement changé.

Ca fait bizarre de se dire que je termine le travail dans un peu moins d’un mois et que je serais de retour en France dans un peu moins de deux mois. Je me surprends à être nostalgique, alors que je ne suis pas encore partie. Plusieurs fois par jour je me dis « ah ça va me manquer ça » à propos de choses et d’autres. Que ce soit des paysages magnifiques que j’ai tous les jours sous les yeux ou des choses banales du quotidien. Ca ne va pas être facile de partir d’ici.

Ce ne sera pas non plus facile de quitter ma hostfamily; surtout les enfants. Jason a du mal à me lâcher en ce moment. Il se colle toujours à moi, me fait une tonne de câlins et me dit souvent qu’il ne veut pas que je partes, jamais, parce que je suis leur meilleure au pair. Hier soir à table, nous disions ce pour quoi on était « thankful » (reconnaissant) (à défaut de l’avoir fait pour Thanksgiving…) et Jessica a dit qu’elle était « thankful » que je sois venue vivre ici. Chad m’a dit que ça n’allait vraiment pas être facile pour les enfants, et surtout pour Jason de me voir partir. Je lui ai dit que pour moi non plus mais il a eu raison de me répondre que je n’étais pas celle qui restait et devait les consoler pendant deux semaines. Hm…

Je pense que je ferai très certainement un article sur les enfants, rien que sur eux, pour vous en parler un peu plus, raconter des petites anecdotes.  (d’ailleurs j’ai pas mal d’articles en réserve ou que je suis en train de préparer et que je publierai pendant mes voyages en février, pour pas que je ne vous manque trop :p)

J’envisage mon départ mitigée. A la fois contente que ce soit la fin de ma vie d’au pair et de rentrer en France retrouver mes proches. Mais aussi triste de laisser dernière mois une famille de coeur et un pays dans lequel je me sens bien, que j’aimerai découvrir beaucoup plus. Triste aussi que cette aventure se termine et de retourner à une vie bien moins extraordinaire.  Je ne regrette néanmoins pas ma décision de ne pas étendre mon séjour. J’ai beau les aimer, et aimer vivre ici, je ne pense sincèrement pas que j’aurai tenu 6 mois de plus.

A dans un mois pour le dernier bilan (ou pas…. parce que j’ai une tonne de bilans sur d’autres choses en préparation)

Bilan 10e mois

J’ai beau avoir recommencé le brouillon de ce bilan plus d’une quinzaine de fois à présent, rien ne me satisfait. Je n’arrive absolument pas à mettre de l’ordre dans mes idées et surtout à analyser ce que je ressens. J’ai trouvé le mois de novembre beaucoup trop long. J’ai passé un bon dernier week-end et j’ai hâte de ne plus être au pair, mais pas hâte de quitter les USA et de rentrer en France. Je commence à flipper pour mon retour, en raison d’une multitude de choses différentes. Je ne sais pas ce que je pense de tout ça. Je n’arrive pas à me rendre compte que dans deux mois au pair c’est fini et dans 3 c’est retour au bercail.

Bilan 9e mois – Ca sent déjà la fin

Je suis en retard de quelques jours pour ce bilan (mais c’est la première fois alors on me pardonne, n’est-ce pas?)

C’est aussi que j’ai du mal à le faire ce bilan. Je ne sais pas trop quoi raconter, mais surtout, je n’arrive pas à me rendre compte que c’est pour de vrai. Que oui, ça fait bel et bien 9 mois que j’ai quitté ma petite vie, dans ma petite ville avec mes (petits?) proches pour vivre ici, aux States. 9 mois c’est énorme. 9 mois ça veut dire qu’il ne me reste que 3 mois de travail, c’est impossible. Ils sont passés où ces 9 mois? Il y a une arnaque quelque part, je peux vous assurer que ce chiffre est faux! Moi ça fait 3 mois que je suis là. 9 mois c’est les autres, c’est les anciennes, c’est Marion, c’est pas moi. Sauf que si. Fini le temps où j’étais toujours la petite nouvelle qui s’émerveillait devant tout ce qui fait ce cher pays, qui s’abreuvait des paroles des ‘vieilles’ au pairs pleines de savoir et d’expérience. Aujourd’hui c’est moi la vieille au pair, c’est moi qui ait du mal avec les nouvelles parce qu’on n’est pas du tout au même stade de notre aventure. C’est moi qui peut compter les mois qui me restent sur les doigts d’une seule main (et même moins), moi qui commence à paniquer pour les bagages au retour et, par rapport au retour tout court.

Retour qui se confirme de jour en jour, qui devient plus clair. Il y a quelques semaines, Cultural Care m’a annoncé qu’il était temps de réfléchir à mon vol retour, et à quand je souhaitais partir. J’ai demandé le 22 février, la date limite. Impossible de rentrer plus tard. Je peux vous assurer qu’envoyer cette fameuse date vous fait vous arrêter quelques minutes et réfléchir. C’est un choc. Comme une piqure de rappel « Hé, il serait temps de revenir à la réalité ».

Et comme si tous ces petits détails ne suffisaient pas à me faire prendre conscience que la fin s’approche à vitesse grand V, il y a le choix de l’au pair qui va me remplacer. Choix qui est à 99$ réalisé. J’ai discuté avec ma probable future remplaçante pendant près d’une heure sur skype. Je suis confiante, elle a l’air géniale. Mais il n’empêche. Je la jalouse déjà. Parce qu’elle va prendre ma place (pas ma chambre, heureusement), elle va me remplacer aux côtés des petits, elle va recevoir tout leur amour, tout leurs câlins à ma place, c’est elle qui va se taper des fou-rires avec Chad, et non plus moi; qui parlera gossip avec Drea. C’est étrange tout ça. C’est la première fois de ma vie que je ressens ça. Je ne pense pas qu’on ressente ça de façon récurrente dans sa vie, et heureusement, cette impression qu’on va être complétement remplacée, de A à Z par quelqu’un d’autre. Être une pièce détachable et remplaçable. J’ai pas envie qu’on me remplace, j’ai pas envie de les quitter et savoir que quelqu’un d’autre est à ma place. Je me suis réellement attachée à eux, et je comprends dorénavant le côté possessif de Mandy. Mais j’essaye de faire la part des choses, et je pense y arriver. La future au pair ne me remplacera jamais à 100%, parce qu’elle n’est pas moi et que je ne suis pas elle. Les enfants ne m’oublieront pas, mes hosts non plus, et si le match avec M. se fait, je sais qu’ils seront entre de bonnes mains.

(ça c’est du bilan super mélo-dramatique)

Sur une note plus joyeuse, j’ai passé un très bon mois d’Octobre. J’ai pu passer quelques temps avec Marion, Laure et Anne-Lyse, m’éclater à fond avec elles et vivre des aventures totalement américaines. (et encore, Halloween c’est dans 3 jours) J’ai aussi pu voir Chicago et surtout retrouver Sophie le temps d’un week end. J’ai l’impression de m’être encore plus rapprochée de mes hosts. J’ai commencé mes cours cette semaine. Bref, si on exclue une partie de cette dernière semaine, c’était vraiment un très bon mois!

Bilan 8e mois

Le temps est déjà venu d’écrire mon bilan du 8e mois. C’est incroyable, je ne me rends vraiment pas compte que cela fait déjà 8 mois. J’ai l’impression d’avoir loupé quelques mois, d’avoir mal compté. J’ai l’impression de n’être arrivée qu’hier. J’étais toujours la nouvelle quand je rencontrais des au pairs et maintenant je suis en général l’ancienne, c’est très étrange.

HostFamily : Tout va bien. J’ai pas mal discuté avec Drea récemment et ils vont bientôt commencer la recherche de nouvelle au pair et je vais les aider ; ça va être sympa. J’ai enfin eu l’occasion de repasser un peu de temps avec Chad. Il avait été super occupé tout l’été, donc je ne l’avais presque pas vu. C’est un super hostdad alors je suis contente, et ça me fait du bien parce que je m’entends bien avec lui, on est un peu plus sur la même longueur d’ondes. Il n’arrête pas de me dire qu’il ne me voit plus, et depuis qu’il a appris que j’allais très certainement déménager dans la guest house (c’est moi qui le lui ai appris alors que Drea m’en parle depuis 3 semaines…) il était trop triste et m’a dit qu’on ne me verrait plus jamais, et que j’avais intérêt à venir manger avec eux, au moins ! (c’était évidemment dans mes intentions)

Travail : Je recommence à avoir des horaires à peu près normaux, à raison d’environs 40h par semaine parce qu’ils profitent pas mal du fait que mes cours n’aient pas encore commencé pour me faire travailler les soirs.

Il n’empêche que j’ai l’impression que c’est de plus en plus dur pour moi, et que ça devient de plus en plus une corvée de passer du temps avec les enfants. Surtout qu’ils sont durs en ce moment. Jason n’écoute pas et/ou n’entend pas ou fait le sourd, il lève les yeux au ciel, ment et il est dans une période de pourquoi très insupportable. Jessica a ses hauts et ses bas, mais le problème c’est que ses bas sont toujours… bah très bas justement. Mais bon, on passe encore de bons moments, ils sont juste un peu plus rares ou durent moins longtemps.

Moral : Je vais bien. J’ai mes hauts et mes bas moi aussi, mais jamais parce que la France me manque mais plutôt parce que j’en ai marre du boulot (ma famille est vraiment parfaite, et je ne pense pas que j’aurais pu tomber sur mieux, mais il n’empêche que le boulot d’au pair, c’est pas tous les jours facile, c’est même souvent chiant.)

Cours : Après plus d’un mois et demi de galère, j’ai enfin réussi à m’inscrire ! Je ne prendrais pas tous ceux que je voulais à la base, et ça a été vraiment dur d’en trouver en accord avec mon emploi du temps, mais j’aurais normalement mes 76h (donc 2h (ou 4 je ne sais plus) de plus que ce qui est requis !) Bon par contre je suis sur liste d’attente pour un qui me procurerait 21h donc si je ne réussis pas à l’avoir, je suis dans le caca, parce qu’il n’y a aucun autre cours que je pourrais ajouter. Mais c’est de l’hiking (marche en montagne) donc je ne pense pas qu’une personne de plus soit problématique, alors je vais faire du forcing…

Vie Social : J’ai rencontré pas mal de gens ce mois-ci ; que je n’arrive pas à voir souvent, mais tant pis, c’est déjà ça, ça fait du bien.

Pas de voyage ce mois-ci, mais le mois prochain : Chicago, et peut-être Las Vegas !

Retour : J’ai envie de créer une partie sur ce que je ressens quant à mon futur retour. Je n’arrive pas à croire que dans 4 mois, j’aurais fini mon contrat, et une autre personne viendra me remplacer. Je rêve pas mal de mon retour en France en ce moment, et c’est toujours des rêves badants, alors j’avoue que j’ai un peu peur. J’ai plus peur de mon retour en France que lorsque je m’apprêtais à partir, c’est bizarre. J’aurais normalement mon mois bonus pour voyager, alors je vais en profiter pour faire la côte est mais surtout le Canada (même si apparemment je ne peux pas sortir des US et y re-rentrer pendant ce mois alors je vais voir pour essayer d’y aller rapidement juste avant la fin de mon DS, et revenir sur le territoire juste avant le 24 janvier, qui marque la fin de ce bout de papier (mon visa est pourtant valable jusqu’au 23 février alors je ne comprends pas trop…)

Bilan 7e mois

(je suis super en retard sur le reste, OUI, je sais!)

7 mois déjà. Plus de la moitié de fait !

 

Hostfamily : Quelques problèmes ce mois-ci. Je sais que je ne vous ai pas encore raconté ce qui s’est passé et si je suis l’ordre chronologique de mes articles, ce ne sera pas avant quelques temps. Alors pour faire simple, mes deux amis étaient censés loger chez nous, dans la guest house à notre retour de vacances et ce jusqu’à la fin de leur séjour. Le dimanche soir quand j’ai appelé D. depuis l’aéroport pour la prévenir qu’il y avait des retards d’avions et qu’on ne serait pas à la maison avant tard et qu’il ne fallait donc pas qu’elle s’inquiète, elle m’a annoncé qu’elle et C. n’étaient plus d’accord pour que mes amis restent. A 22h30, le soir même. On en avait parlé des dizaines de fois, et encore juste avant de partir et ils n’avaient jamais montré le moindre doute. Ils m’ont donné des raisons absurdes qui, je suis sûre, étaient fausses et qu’ils ont trouvé parce qu’il fallait bien m’en donner. Je leur en ai beaucoup voulu, de prévenir à la dernière minute, de bousiller nos plans mais surtout de mettre mes deux amis, deux jeunes à la rue, au dernier moment. (et de, en gros, m’interdire de les voir et me donner plus de boulot que jamais) Attention, je sais, ils sont chez eux, c’est eux qui prennent les décisions, je ne leur en veux pas d’avoir refusé, je leur en veux d’avoir changé d’avis, de m’avoir prévenu à la dernière minute et d’après avoir joué les gros hypocrites.

J’essaye de passer au-dessus de ça, parce que j’ai trouvé une autre solution pour mes amis et je ne vois pas l’intérêt d’avoir de la rancœur mais j’avoue que sur le coup, c’était dur. A part ça, ça va toujours bien. J’ai été malade il y a quelques jours et Drea s’est arrangée pour me donner ma journée off pour me reposer et m’a fait une bonne soupe maison et m’a acheté une baguette, ça m’a fait plaisir.

Travail : RAS LE BOL DE L’ETE !!! Je sature, je n’en peux plus. J’ai besoin d’une pause, je veux qu’ils retournent à l’école. Bientôt, le 1er septembre. Je les aurai eus de début juin à septembre, non stop du matin au soir, c’est très long. Je suis à court d’idées, de motivation, tous les jours se ressemblent, bref, c’est dur. L’été c’est vraiment pas cool.

Anglais : J’ai jamais eu vraiment de problème avec l’anglais, même avant de venir. Je comprenais déjà à 95%, je lisais déjà majoritairement de l’anglais, je rêvais déjà en anglais. Mais maintenant, je pense en anglais et quand je parle avec quelqu’un en français et qu’on fait une pause, il m’arrive très souvent de repartir en anglais. Je pense (et j’espère) que ma prononciation s’est améliorée et j’adore ma voix anglaise. Oui parce que bizarrement, je n’ai pas la même voix suivant la langue. Celle anglaise est un peu plus cassée, j’aime bien. (genre la meuf en kiffe avec sa voix)

Moral : Des hauts, des bas. Je n’allais pas bien avant de partir en vacances. Les vacances ont été absolument géniales et en rentrant, le retour à la réalité (et surtout vu comment s’est passé mon retour) a été très dur. J’ai encore un ami à SF pendant quelques jours donc forcément, ça aide, même si on ne se voit pas tous les jours, de savoir qu’il n’est pas loin, juste de l’autre côté du pont. Je suis lasse. Mais ça je vais en parler un peu plus bas.

Cours : Ca commence bientôt si j’arrive à régler le merdier qu’a fait le College of Marin et que j’arrive à enfin m’inscrire aux cours que je veux. Je sens que ça va me passer sous le nez, et dans ce cas, je serais dans le gros caca…

Voyages : Orlando, Floride & New York ! Oui oui je sais, il faut que je vous raconte et vous montre tout ça!

Extension ? Je comptais mettre cette partie à chaque bilan, jusqu’à prendre ma décision finale, mais ça ne sera pas nécessaire je pense. Je suis sûre à 97% de ne finalement pas étendre. J’ai reçu les papiers me parlant de l’option et m’indiquant la date à laquelle je devrai rendre ma décision (novembre) en rentrant de vacances et ça a été comme une évidence. Alors que j’explique ma décision (en gros, parce que je ne pense pas que vous ayez tous besoin de savoir les moindres détails de ma réflexion) : je suis tout bonnement lassée. Lassée d’être au pair, lassée de passer mes journées avec des enfants (bien que je les adore), lassée de ne pas être réellement chez moi, de ne pas me sentir chez moi (même si mes hosts ont toujours tout fait pour que je me sentes chez moi), lassée de ne jamais être totalement off, être totalement libre, lassée de vivre avec des gens qui ne sont pas ma famille, lassée d’être toujours au service de quelqu’un et donc de tout devoir faire en fonction de ces/cette personne. J’ai beau adorer vivre aux Etats-Unis, vivre et voir des choses incroyables, voyager, San Francisco, parler anglais, entendre anglais. J’ai beau être agacée dès que j’entends parler français dans la rue et critiquer les français ; j’ai envie de rentrer. Ma famille me manque, mes amis me manquent, mon chez moi me manque. Mais ce manque n’est pas aussi fort que ma lassitude. Si je ne la ressentais pas autant, je serais parfaitement capable de vivre avec ce manque ; je l’ai fait jusqu’ici. Si je pouvais rester ici en tant qu’étudiante, avoir une bande de vrais potes de mon âge et avec qui j’ai des délires communs, je dirais oui sans hésiter. Mais ce n’est pas le cas. Le boulot d’au pair pendant un an me suffit, je ne tiendrai pas plus. Alors oui ça va me briser le cœur, vraiment, de quitter mes kids et mes hosts, de quitter SF, et je sais déjà que j’aurais une période déprime en rentrant, que vivre ici va me manquer, mais je souhaite quand même le faire. Il n’y a rien que mes hosts pourraient faire/changer pour que je change d’avis parce que c’est une décision qui me concerne moi uniquement, et il va vraiment falloir que je fasse en sorte qu’ils comprennent bien ça quand je leur annoncerai. Si j’ose le faire un jour, haha…

A venir : Mes hosts partent faire la mega fiesta à Burning Man toute une semaine à partir de lundi prochain… Qui c’est qui va bosser comme une malade ? C’est bibi ! Comme si les vacances d’été ne m’avaient pas déjà achevée !

Je suis en train de prévoir un voyage à Chicago en octobre pour voir Fofie <3

Bilan 6e mois

Petite pause dans les aventures de mes parents parce que l’heure du bilan des 6 mois est arrivé ! Et oui, déjà 6 mois ! La moitié de l’année de faite. Bilan plutôt important dirons-nous.

hebergeur d'image

(faut cliquer sur l’image pour que ça bouge)

Host Family : On s’entend toujours aussi bien, on discute toujours autant, on rit. Je commence cependant à remarquer leurs petits défauts, beaucoup de choses commencent à m’agacer, alors j’essaye de ne pas y faire attention mais ce n’est pas tous les jours facile.   Ils voudraient absolument que je vienne avec eux les week ends quand ils partent dans leur maison de campagne, histoire de passer du temps avec moi, et j’apprécie vraiment, mais je n’ai pas envie. Parce qu’après 40h de boulot dans la semaine,  le week end toute seule à la maison, sans cris le matin, au calme, c’est comme une récompense.

Travail : Les vacances d’été se finiront-elles un jour ???? Ca fait déjà plus d’un mois et j’en ai maaaarre. C’est trop long. J’ai eu quelques journées difficiles, une énorme crise de Jason la semaine dernière où j’ai été obligée d’appeler Drea en renfort parce qu’après une demi-heure de crise, plus la grand-mère qui a essayé de m’aider sans succès, je me suis dit qu’on y arriverait jamais sans l’aide de D. On passe aussi de très bonnes journées, où on se marre bien, mais je commence à en avoir marre. Et c’est pas facile de trouver plusieurs activités différentes, tous les jours, et surtout les jours où ils sont crevés (jours où leur passer un petit film serait parfait, mais les parents ne veulent pas donc…)

Moral : Un mini remake du 3e mois ce mois-ci et surtout, premier homesick en 6 mois. Tout allait bien la première partie du mois, c’était absolument génial quand mes parents étaient là mais l’après a été très dur, vraiment. Envie de rentrer, ras le bol d’être au pair et de ne pas être réellement chez moi, ras le bol de tout et tout le monde. Pas facile, facile.

Voyage : Redécouverte de San Francisco avec mes parents. Aller-retour rapide à Los Angeles, qui m’a réellement conforté dans la première impression que j’en avais eu : j’aime pas Los Angeles. Sonoma, et Vallejo & Six Flags (hier)

Extension : Alors le mois dernier j’étais absolument persuadée de rester 6 mois de plus. Mais là, depuis 3 semaines, je suis complétement perdue. Aucune idée de ce que je veux. J’ai peur de rentrer et de regretter et de m’ennuyer, mais j’ai peur d’étendre et de ne pas supporter les 6 mois et que ça gâche l’image que j’ai de cette aventure. 6 mois c’est beaucoup trop long. D’ailleurs, représentant de Cultural Care qui lit mon blog, parce que je sais qu’il y en a au moins un, un grand merci à vous de dire aux réunions d’information qu’il est possible d’étendre de 3 mois alors que c’est absolument faux. Si vous saviez le nombre d’au pairs que j’ai rencontrées (et moi y compris) qui sont tombées de haut en apprenant que c’était faux. (d’ailleurs je suis ravie de savoir que mon organisme lise mon blog….. *ironique*). Donc oui, 3 mois serait absolument PAR- FAIT, mais impossible. Ca fait donc 3 semaines que je me prends la tête et que ça m’angoisse. Surtout que ma hostfamille veut absolument que je reste 6 mois de plus (voire plus encore) et est persuadée que c’est ce que je veux aussi, alors j’ai une pression de fou. Je crois avoir encore deux ou trois mois pour me décider il me semble, donc on verra… Je pense peut-être avoir trouvé une solution/compromis, mais faut voir si ça me tentera toujours au moment de décider, et je n’en parlerai pas ici…

Mon point de vue sur l’aventure : Je ne regrette absolument pas être partie. C’est une occasion en or, un truc incroyable à vivre. Bien sûr, tout n’est toujours pas rose, et les blogs ne donnent rarement une image fidèle de la réalité. Mais moi je suis très chanceuse et je m’en rends compte. Je suis tombée dans une famille exemplaire : de très bon patrons mais surtout, humainement, des gens supers. Les enfants ne sont pas (trop) difficiles, et en période scolaire, je ne travaille pas tant que ça. Tout ne se passe pas toujours aussi bien pour les au-pairs, et je m’en rends compte.

A venir : Départ le 6 août (bus à 4h30 du mat, je vais kiffer) pour Orlando, Floride et plus précisément, le Parc Harry Potter. Puis deux jours plus tard, New York City jusqu’au dimanche ! Et comme si ce n’était pas déjà génial en soit, deux amis de France seront avec moi et repartirons en Californie avec moi. J’ai hâte, si vous saviez !